Aujourd’hui, les prises de vue par drone sont présentes dans tous les supports audiovisuels : films, documentaires, clips vidéos et publicités.
L’utilisation du drone présente plusieurs gros avantages en remplacement de l’hélicoptère. Une économie conséquente, une maniabilité qui permet d’être au plus proche du sol (de 0 à 120m de hauteur selon la législation française) et des objets en mouvements, une rapidité et une facilité à missionner.
L’avancée technologique offre une qualité de caméras plus puissantes pour un poids de plus en plus réduit.
Petit plus pour le drone FPV ou « drones cinématic », qui, grâce à la sensation de vitesse accrue et la possibilité de frôler les objets, permet une augmentation de l’effet d’immersion et donne un dynamisme non négligeable à la vidéo.
Exemple : Vidéo FPV Format Drone
Drones entrée de gamme :
Compte tenu de la qualité grandissante des capteurs, voici une liste exhaustive des drones d’entrée de gamme qui peuvent-être utilisés pour un clip vidéo ou un spot publicitaire :
Drone milieu de gamme et haut de gamme
En revanche, concernant les courts et longs métrages, les documentaires et les films, ce sont les drones de milieu de gamme et haut de gamme, les plus adaptés.
Avec des capteurs plus puissants, une possibilité d’opérer en binôme (double opérateurs : un pilote pour le drone et un autre pour la caméra), plusieurs retours vidéos adressés aux membres de l’équipe (client, réalisateur, ingé… ) et une diversité des formats d’enregistrement (ProRes, RAW, XAVC… ).
Pour les drones « tout en un » avec caméra intégrée, on retrouve l’Inspire 2 avec ses caméras pivotant à 360 ° :
Pour une meilleure harmonie, certaines productions utilisent la même caméra (air et sol) comme Sony, RED, Blackmagic, grâce aux drones gros porteurs, équipés de nacelles stabilisées spéciales :
Drone FPV
Les drones FPV cinématics sont des formats petits et légers, permettant une grande mobilité et pouvant porter des capteurs de type GoPro et similaires. Il existe des drones pour extérieurs ou intérieurs. Les drones extérieurs sont rapides et puissants permettant la sensation de vitesse.
Les drones intérieurs sont plus lents avec des protections au niveau des hélices en cas de chocs, permettant l’accroissement de l’immersion en intérieur.
Il existe également des drones FPV gros porteur permettant d’utiliser des caméras performantes et plus lourdes comme les RED, ou les blackmagics.
Le drone permet aux acteurs du BTP d’économiser de l’argent à travers des missions de vol permettant de suivre tous les aspects des opérations :
Volumétrie des stocks pour les mines et carrières : A partir d’acquisitions d’images aériennes par drone, il est possible de calculer le volume des tas de matériel de la carrière, et d’en faire un suivi régulier. Les courbes de niveaux ajoutent une information précise de hauteur pour chaque tas.
Ces relevés sont plus rapides et moins onéreux qu’un géomètre au sol.
Suivi de chantier : Le suivi de chantier par drone comporte de nombreux avantages :
Les drones
Pour des scénarios industriels, le mieux est d’avoir un drone robuste, adapté aux applications industrielles.
Pour les petits budgets il faudra se tourner plutôt vers les Phantom 4 pro V2 (1500€) ou le Autel evo 2 pro (1600 €)
Habituellement, les images aériennes (avion, hélicoptère) ou satellitaires sont utilisées pour la collecte de données géospatiales. Avec la montée en puissance des drones, nous avons aujourd’hui la technologie appropriée pour fournir des données à très haute résolution spatiale et temporelle à un prix réduit; c’est ce qu’on appelle la photogrammétrie.
A partir d’un jeu de photos, il est possible de produire des données topographiques, des courbes de niveaux, des données vectorielles ou encore des orthophotos sur de grandes surfaces. Ces données permettent aux acteurs de la géomatique de pouvoir analyser, décrire et modéliser tout type de résultats pour leurs différentes études.
Plusieurs domaines sont concernés : la topographie, la géomatique, les SIG, l’architecture, les investigations de police, la géologie, l’archéologie…
Grâce à la miniaturisation, il existe des solutions plus qualitatives que la photogrammétrie, comme le LIDAR, qui permet d’avoir la topographie précise d’un terrain en nuage de points dense, via un envoi de millier de faisceaux laser. Cette solution, bien que très performante, reste cher. Comptez entre 40k et 100K€ pour un capteur lidar performant.
Les drones
Un drone spécialisé en photogrammétrie doit répondre à plusieurs critères :
En drone entrée de gamme, nous aurons :
Le Phantom 4 pro et l’Autel Evo 2 Pro :
En haut de gamme nous aurons des drones multicoptères avec des capteurs spécialisé dans le domaine :
Le Phantom 4 pro RTK qui est la version améliorée du Phantom 4 pro. Il dispose des mêmes caractéristiques, mais est équipé d’un gps RTK permettant d’augmenter la précision des relevés.
Le matrice 310 RTK :
Il existe aussi des drones à voilure fixe (aile volante) qui permettent de couvrir de plus grande surface :
Ux11 de Delairtech :
Wingra One :
Les agences immobilières font appel aux télépilotes de drones pour offrir une nouvelle perspective ainsi qu’une nouvelle mise en valeur des biens. Cela leur permet d’avoir un meilleur recul et de proposer aux potentiels acheteurs une vue complète des propriétés.
Plusieurs techniques de valorisant des biens immobiliers :
Mise en valeur “simple” par photos ou vidéos promotionnelles
Mise en valeur par visite virtuelle : C’est une image à 360° qui permet de simuler la visite d’un site, d’une maison, d’un parc. L’image évolue de manière dynamique en fonction des commandes.
Mise en valeur par modélisation 3D : On prend un grand nombre de photos d’un objet avec un drone, de manière à créer une modélisation 3D. Ainsi on peut visualiser la propriété sous tous les angles. (exemple : https://skfb.ly/6yAHw)
Les drones
Il n’est pas nécessaire d’avoir un drone haut de gamme dans le domaine de l’immobilier. De manière générale on aura :
A la suite d’une catastrophe météorologique, il n’est pas rare que les sociétés d’assurance fassent appel au drone pour évaluer les pertes et les dégâts. C’est plus rapide et moins risqué qu’une évaluation humaine.
En l’espace d’un vol, il est possible d’avoir tous les éléments nécessaires pour chiffrer et évaluer les dégradations sur une maison, un bâtiment ou une parcelle agricole.
Les drones
Pour ce genre de missions, il n’est pas nécessaire d’avoir une qualité d’image exceptionnelle. On cherchera plutôt à optimiser l’encombrement (par exemple si la zone n’est pas directement accessible et qu’il faut y accéder par la marche) et la rapidité de mise en œuvre pour gagner du temps.
Il faut donc des drones légers et pliable comme :
L’utilisation de drones dans le monde du journalisme est encore récente. Il y a encore aujourd’hui des reportages tournés à partir d’un hélicoptère rendant le coût de la production très élevé. C’est un point de vue supplémentaire permettant aux journalistes d’alimenter le reportage et de réduire le risque en cas de situation sensible (guerre, mission sous couverture… )
Les drones
Comme pour les assurances, les reporters ont besoin de drones légers, à faible encombrement, pouvant être prêts à décoller en quelques minutes avec une qualité d’image satisfaisante.
Depuis quelques années, les agriculteurs commencent à s’intéresser à l’utilisation des drones pour aider à maximiser leurs rendements. Les agriculteurs ont le choix entre deux types d’utilisation du drone : le multispectrale et l’épandage.
Le Multispectrale
L’imagerie multispectrale est issue de traitements photogrammétriques. A travers des indicateurs spécifiques prenant la forme de cartes , les multispectrales vont permettre aux agriculteurs d’avoir un regard précis sur leurs champs et pourront réagir en conséquence.
L’indicateur le plus connu est le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index) qui permet de déterminer la santé de la végétation en utilisant le principe de réflectance des plantes (photos carte NDVI).
A partir de la signature spectrale des plantes, d’autres indices précis peuvent être créer : Mise en avant de maladie, taux d’azote, stress hydrique, recherche d’adventices…
Les drones
Pour produire des cartes d’indice multispectrale ,il faut des drones équipés d’un capteur spécifique composé de plusieurs lentilles captant des informations invisibles à l’œil nu comme l’infrarouge, le proche infrarouge ou encore le Red-Edge.
Il est également possible d’installer un capteur multispectrale sur le drone de votre choix , à condition de respecter la charge maximale au décollage. Les plus connus sont le “Séquoia” de Parrot et les capteurs de la marque “Micasense”.
L’épandage par drone
Outre l’acquisition de données sur l’état de santé des cultures, c’est un secteur nouveau qui concurrence fortement l’utilisation de l’hélicoptère ou de l’avion.
L’utilisation de drone pour l’épandage permet de réduire fortement la pollution et offre une grande précision de diffusion.
Ils peuvent être utilisés pour la diffusion d’engrais, des produits de bio-contrôles (trichogramme), pour du semis sous couverts mais également pour du blanchiment de serres.
Les drones
Les drones d’épandage les plus connus sont ceux de la marque DJI
Dans le secteur du BTP, la thermographie infrarouge permet d’identifier les déperditions de chaleur et les problèmes d’humidité causés par un défaut d’isolation.
Équipé d’une caméra thermique, l’utilisation du drone permet des acquisitions plus rapide et réduit le facteur risque car le technicien n’a plus besoin de monter sur un toit ou s’accrocher à une façade.
Le drone équipé d’une caméra thermique est aussi utilisé pour le contrôle des panneaux solaires. Le capteur embarqué permet de distinguer en un vol toutes les cellules endommagées, obstruées ou en panne d’une ferme solaire.
Les drones
Avec l’évolution technologique, plusieurs drones équipés de caméra thermique ont vu le jour. Les différences de qualité de résolution déterminent le montant de l’investissement.
Le drone permet aux techniciens de procéder à différentes analyses physiques et structurelles dans des zones difficilement accessibles .
Associé à une analyse d’expert, le drone devient un outil puissant pour vérifier, analyser, noter toute anomalie sur les infrastructures, installations ou bâtiments de grande hauteur rapidement; en supprimant tout facteur risque lié à l’utilisation d’une nacelle ou de cordage.
Les drones
Certains bâtiments ou structures (antenne 4G, pylône électrique…) génèrent des interférences électromagnétiques pouvant être fatales pour les drones si la distance est réduite. Il faut donc un type de drone pouvant soit capturer des photos haute définition à distance, soit qu’il ait une bonne protection ferromagnétique.